HARCELEMENT, LES SIGNES CLINIQUES
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Conséquences du harcèlement sur la santé
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Influence du harcèlement sur la santé
Face au harcèlement professionnel, chaque individu réagira à un rythme différent, suivant sa capacité de résistance à la souffrance morale.
Si la durée n’est pas la même pour tous, la progression, elle, se fera suivant un même processus.
Suivant la structure de sa personnalité la victime va réagir par une décompensation qui ne dépend pas uniquement du travail. Décompensation qui se traduit en un premier temps par la fatigue, l’anxiété, les troubles du sommeil, le désengagement social, l’ennui, un état dépressif...
A ce stade, la victime veut « tenir », elle ne communique pas, ne s’exprime pas sur sa souffrance, et dans bien des cas aura recours à la prise de médicaments vendus sans ordonnance pour « tenir le coup ».
Dans un deuxième temps, la victime ayant épuisé toutes ses ressources et n’arrivant pas à régler le problème seule, des signes cliniques apparaissent : tachycardie, tremblements, sueurs, boule oesophagienne, attaques d’angoisse, perte de mémoire, troubles de concentration, de logique.
A ce stade, la victime éprouvera le besoin de consulter son médecin de famille qui lui prescrira un bref arrêt de travail dont le motif sera souvent « état anxio dépressif, réactionnel aux conditions de travail suivant les dires de son/sa patient(e) »
Les atteintes psychiques entraînent la perte de l’estime de soi, une position défensive de justification, un effondrement anxio dépressif pouvant mener à un état d’angoisse paroxystique à évolution suicidaire.
Dans un troisième temps, apparaissent les atteintes somatiques qui sont le signe de l’atteinte de défenses immunitaires après l’effondrement des défenses psychiques.
Elles sont de gravité croissante suivant la durée de la situation :
Perte ou prise de poids importantes, atteintes de la sphère digestive, ou cardiaque, ou gynécologique chez les femmes…
La victime ne sera plus en état de reprendre son travail et les arrêts maladies seront alors de longue durée.
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